Reprendre la route

Après la traversée du printemps et la pause estivale, Marcher depuis la Nuit des Temps reprend son bâton de créativité collective. Entre bilans et analyses des premières expérimentations, la suite se dessine. Vivifiante, comme depuis toujours
Par Pauline Hoa

La traversée expérimentale s’est achevée au printemps lors d’une expérience unique, mêlant danse, violoncelle et narration. Torride instant de minéralité qui s’est joué sur la terrasse du Musée de la Préhistoire, surplombant la Vézère. C’était déjà le 23 juin dernier.

Aujourd’hui, Monik Lézart qui porte le projet, dresse les bilans de l’année écoulée depuis sa fenêtre luxuriante, fraîche et pleine de promesses. Et aussi de la vôtre, celle de toustes ceux et celles qui ont participé à cette première expérimentation de 380km de long et 38000 ans d’histoire. C’est peu dire que nous avons encore de grandes choses à nous dire ! Sur ce qui s’est passé en 2023, et ce que nous prévoyons en 2024 puis à l’aune de 2025…

2024, ce sera sans doute une année de nouvelles interrogations, de nouvelles pistes sur la résonance des parois rocheuses, sur la sensibilité des paysages, sur les intimités de ceux qui marchent et de ceux qui habitent, sur les rencontres pérennes que créent ces moments suspendus, sur les gens qui se livrent et ceux qui préfèrent garder un secret, sur le vivant qui nous entoure, nous inspire, nous suggère.

Imaginer

L’imagination est au cœur de nos réflexions, savoir ce qu’elle représente pour chacun de nous, explorer les modalités de sa mise en œuvre, de sa pratique, de ses limites (s’il y en a ?).

De nombreux chercheur.euses-marcheur.euses ont posé avec nous les bases du Centre de recherches itinérant et pédestre (autour de l’imagination, de la créativité et de l’inspiration).
En 2024, nous réitérerons l’expérience en renforçant les liens déjà fortement créés cette année et avec de nouveaux partenariats qui sont en train de naître. Comme tout cela est exaltant !

Explorer ce qui vient

L’équipage de Marcher depuis la Nuit des Temps est donc en ébullition pour préparer la suite. Une revue papier est également en cours d’écriture pour retracer l’intense expérience de l’année passée, grâce aux contributions artistiques, scientifiques, littéraires, graphiques des marcheur.euses et complices du projet.

De nombreux rendez-vous et chantiers jalonneront l’automne et l’hiver de Monik Lezart, qui prévoit aussi deux résidences de territoire pour nous permettre de mieux appréhender certains coins de la trajectoire non assez explorés. Nous vous tiendrons, bien entendu, au courant.

Sur ce, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos retours, où que vous soyez, quelle que soit la fenêtre d’où vous vous placez. Cette aventure est particulièrement riche et intense pour nous, justement parce qu’elle est partagée. Nous avons grande hâte de vous retrouver !

Pauline Hoa