L’imagination à l’université

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A Clermont Auvergne, les étudiants en master de management du sport ont imaginé une fiction sur le développement culturel en 2040. Une expérience de transmission portée par Georges Matichard.

Marcher depuis la nuit des temps crée aussi des ponts avec l’université, comme l’illustre l’intervention de Georges Matichard auprès d’étudiants en master de management du sport de l’université de Clermont-Ferrand. Le sociologue Jean Corneloup, spécialiste des cultures récréatives, enseignant en STAPS et marcheur de la traversée 2023 l’a invité à venir parler du projet pour imaginer un avenir possible au développement culturel.

Fort de l’expérience de l’an dernier, Georges Matichard leur a concocté un petit programme réparti sur deux jours à la mi-octobre. Le premier jour consistait en une présentation globale du projet sous les angles de l’itinérance et du partage sur un territoire donné, ainsi que de la nécessité d’identifier, voire de créer, un récit préalable à tout projet.
Le second jour les étudiants étaient invités sur le plateau de Gergovie à imaginer un projet/fiction développement culturel se tenant au même endroit, mais en 2040.

Il leur fallait, dans un premier temps, imaginer un scénario pour le futur, en laissant aller leur imaginaire très librement. Puis, en petits groupes, ils devaient établir un projet tenant compte de leur fiction, en s’appuyant au maximum sur les ressources et le contexte qu’ils avaient eux même imaginés. A l’issue de quoi, Georges Matichard se transformait en journaliste de 2040 qui venait faire un court reportage sur des initiatives locales et originales…

Jeux de rôles

Avec beaucoup de bonheur et d’excitation, les étudiants ont pris très au sérieux l’exercice et ont fait des scénarios tous plus surprenants les uns que les autres. Ils ont par exemple imaginé un après guerre intergalactique ; un retour improbable de Gaulois dont les âmes étaient jusqu’ici restées recluses dans les arbres ; ou encore que le plateau de Gergovie était devenu un camp militaire écologiste…

Pour finaliser cette mise en situation express, il leur était demandé de répondre à un appel d’offre du futur par une lettre de motivation décrivant leur projet à la fondation Marcher depuis la nuit des Temps de 2040.

En passant par le jeu de l’imagination créative, ces deux jours sont passés très vite et les résultats ont été au-delà de nos espérances : joyeux, engagés, et débridés tout en restant parfaitement académiques.
Une expérience à reproduire tant que possible, car elle tient le fil de l’imagination créative à un âge et une époque où il est très difficile pour les jeunes gens de se projeter sereinement dans un futur possible. Marcher depuis la Nuit des Temps peut les inciter à en imaginer les contours.

Pour les plus petits : l’archéologie des savoirs à la Fête de la science en Ardèche
Marcher depuis la Nuit des Temps était invité par la communauté de communes du pays des Vans à la Fête de la science, le 28 septembre à Gravières en Ardèche. Tandis que Tom Joseph animait un petit atelier graphique, Georges Matichard donnait une représentation de la cirqu’onférence sur l’imagination.
Avec ces deux propositions, Marcher depuis la Nuit des Temps se glissait au cœur d’une belle programmation d’animations sur le thème d’une « archéologie des savoirs » Nos deux intervenants ont accueilli un public familial, dans une belle après-midi champêtre, colorée et peuplée d’enfants. Une nouvelle fois l’occasion de voir combien les enfants, dans leur pratique du jeu sont de merveilleux ambassadeurs du monde de l’imagination créative où nous ne sommes que leurs serviteurs.